Une vision originale

La réalisation de la mission du MAQ passe par plusieurs objectifs, notamment le positionnement de l’industrie de l’aérospatiale au centre de l’évolution du Musée et l’intégration de volets éducatifs et communautaires tout en assurant la promotion de l’aéronautique et du spatial auprès des jeunes et du grand public.

Un retour direct à la communauté fait du Musée de l’aérospatiale du Québec un organisme à valeur ajoutée d’un point de vue social, académique et économique dans la sphère aéronautique du Québec.

Par ailleurs, parmi les mandats que s’est fixé le MAQ, on trouve aussi la valorisation de la place des femmes dans l’industrie de l’aérospatiale au Québec et au Canada ainsi que la mise en valeur de l’aéronautique au sein des Premières Nations et des Inuits.

Un patrimoine à préserver

Sur le plan patrimonial, les aéronefs représentent l’aspect le plus visible de ce projet muséal. Diverses activités sont déjà lancées, notamment la restauration d’un Avro CF-100 Canuck, ancien appareil de l’Aviation royale canadienne ayant également servi comme banc d’essai volant pour l’entreprise Pratt & Whitney Canada qui nous est prêté par le Musée de la guerre du Canada.

L’École nationale d’aérotechnique s’est également montrée ouverte au don d’une multitude de pièces d’aéronefs, d’équipements avioniques et d’instruments d’aviation.

Des recherches et des discussions sont également en cours en vue d’obtenir un hélicoptère Sikorsky CH-124 Sea King, construit à l’époque à Longueuil et retiré du service de l’Aviation royale canadienne, ainsi qu’un Airbus Helicopters SA318C Alouette II, modèle d’hélicoptère utilisé à l’époque par Hydro-Québec et engagé dans les grands projets de construction de centrales hydro-électriques de la Baie James qui façonnent aujourd’hui l’histoire de la Province et qui en font sa fierté.

Une approche muséale

Les aéronefs ainsi que le matériel et les équipements préservés doivent être mis en valeur et intégrés dans un concept muséal. De l’espace devra donc être prévu au niveau des infrastructures afin de les exposer de façon attractive, pédagogique, voire, dans certains cas, ludique.

Parmi les belles réalisations de l’industrie de l’aérospatiale qui devraient avoir leur place au sein du Musée, on pense, par exemple, à un simulateur de vol "full motion", à une réplique partielle de la chaîne de production des Bristol Bolingbroke à l’usine Fairchild de Longueuil durant la Seconde Guerre mondiale ou, encore, à différents systèmes d’aéronefs fonctionnels comme les trains d’atterrissage ou des systèmes avioniques.

Le spatial aussi devrait être également mis en valeur, notamment avec la construction de répliques de satellites canadiens ou la réalisation de certaines expériences par les visiteurs.

Développement des infrastructures

Les collections et les activités du MAQ se développant, des infrastructures appropriées vont devoir être louées ou bâties. Afin d’adapter celles-ci à la croissance du Musée, quatre phases ont été définies. En voici les grandes lignes :

PHASE 1 : Utilisation d’infrastructures existantes à l’aéroport de Saint-Hubert ou dans les environs immédiats pour entreposer les aéronefs et le matériel.

PHASE 2 : Construction ou location d’un hangar permettant d’effectuer la restauration d’aéronefs de petites et moyennes tailles ainsi que de disposer d’un lieu d’exposition permanente et de locaux administratifs et d’entreposage.

PHASE 3 : Agrandissement des installations par l’adjonction d’un hangar plus vaste permettant d’accueillir des aéronefs de plus grandes tailles ainsi que de disposer d’un espace d’exposition couvert permettant de présenter de l’équipement plus volumineux.

PHASE 4 : Réalisation d’un bâtiment multifonctionnel permettant d’accueillir le public dans les meilleures conditions.